A mon sens, l’accompagnement est une posture "basse", d’humain à humain, de coopération. Celle qui se réfère aux qualités, aux talents, aux dispositions que l’accompagnant met en œuvre dans sa pratique comme l’attention, le questionnement, l’écoute, le respect de l’autre, le souci de laisser la liberté à l’autre.
Avant de ressourcer autrui, l’accompagnant doit être lui-même ressourcé. Il s’engage à un certain nombre de « renoncements » comme :
● Exercer un pouvoir pour ou sur l’autre ;
● Donner la solution qui le maintiendrait dans l’expertise ;
● Prendre la décision à la place de l’autre pour nourrir son besoin d’efficacité ;
● Être « purement rationnel » : toutes les situations sont singulières, etc.
Pratiquer l'art de l'accompagnement est une vocation et non une réparation cachée. Quand l'humain est au centre...
Définition proposée par
Sylvane le 12/08/2022 07:29:06